L’union européenne met à jour sa liste des pays concernés par le blanchiment de capitaux

L’Union européenne a annoncé l’inscription de plusieurs pays africains, dont l’Algérie et la Côte d’Ivoire, sur sa liste de pays « à haut risque » en matière de blanchiment d’argent.
La Commission européenne a annoncé qu’elle avait ajouté l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Laos, le Liban, Monaco, la Namibie, le Népal et le Venezuela à la liste des pays dont les contrôles en matière de blanchiment d’argent doivent faire l’objet d’une surveillance supplémentaire.
Outre les Émirats arabes unis, la Commission européenne a retiré de la liste la Barbade, Gibraltar, la Jamaïque, le Panama, les Philippines, le Sénégal et l’Ouganda.
Ces mesures ont été prises après qu’un organisme de lutte contre le blanchiment d’argent ait annoncé en février qu’il avait retiré les Philippines de sa liste de pays nécessitant des contrôles renforcés, en y ajoutant le Laos et le Népal.
Le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), dont le siège est à Paris, a dressé une liste grise des pays dont les transactions financières font l’objet d’une surveillance renforcée.
Il examine actuellement les efforts déployés par plus de 200 pays et leur législation en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Selon la Commission, la liste européenne va maintenant être soumise à l’examen du Parlement européen et des États membres, et entrera en vigueur dans un délai d’un mois si aucune objection n’est enregistrée.