La ministre française des armées Florence Parly a révélé vendredi une importante opération de l’armée française au Mali qui pourrait avoir coûté la vie au chef du groupe armé pour la libération du Macina, Amadou Kouffa.
Celui-ci est l’un des adjoints d’Iyad Ag Ghali, chef du groupe Nousratou Al Islam et il est l’un des plus importants chefs de groupes armés islamistes actifs au Sahel.
Dans un Tweet la ministre française des armées a annoncé qu’Amadou Kouffa pourrait avoir été tué lors de cette opération de la force française.
Des sources locales avaient affirmé à Sahara Medias que l’armée française avait effectué vendredi une opération aéroportée à Mimia dans la région de Mopti, non loin de la frontière entre le Mali et la Mauritanie.
Les mêmes sources ajoutent que cette opération aéroportée a été précédée, dans la nuit de jeudi à vendredi par d’importants bombardements dans la région où le groupe armé pour la libération du Macina est très actif, ce groupe à majorité constitué de Foullan (peuls) composante minoritaire dans le pays et qui se considère persécutée et marginalisée.
Kouffa qui est apparu il y a quelques jours dans une vidéo, assis entre Iyad Ag Ghali et Yahya Abou Al Hammam, avait appelé les Foullan au Jihad et à s’en prendre aux autorités du Mali qui serait, selon lui à l’origine de l’injustice dont ils sont victimes.
Si la mort de Kouffa se confirmait, ce serait un coup dur pour les groupes armés au Mali et particulièrement le groupe Nousratou Al Islam We Al Mouslimin dont il constitue l’un des plus importants chefs.
Pour l’instant aucune déclaration du groupe armé à propos de cette attaque de l’armée française.