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Mauritanie : Le trafic de migrants est un crime transfrontalier qui nécessite une coopération internationale

Le conseiller au ministère mauritanien de la Justice, le magistrat Amr Ould El-Kassem, a déclaré que son pays « mettra en place un arsenal juridique capable de lutter contre l’esclavage et le trafic d’êtres humains », considérant cependant que ces « crimes sont transnationaux et nécessitent une coopération entre les pays et les agences spécialisées dans la lutte contre la criminalité. »

Le magistrat s’exprimait lors d’une campagne de formation et de sensibilisation sur le cadre juridique pour criminalisant et réprimant les pratiques d’esclavage, de trafic d’êtres humains et de travail des enfants, organisée par le ministère de la Justice à Kiffa, dans l’est du pays.

Le conseiller a ajouté que le ministère de la Justice « a intégré dans ses mécanismes de lutte contre la criminalité organisée toutes les techniques modernes d’enquête » sur ces crimes, considérant que la création d’un tribunal spécialisé pour lutter contre l’esclavage, le trafic d’êtres humains et le trafic de migrants « est le couronnement des politiques du ministère » visant à éradiquer ces phénomènes.

La Mauritanie a inauguré mi-février un nouveau tribunal spécialisé dans les affaires de migration et de trafic d’êtres humains, réunissant trois tribunaux initialement spécialisés dans les affaires de lutte contre l’esclavage dans le cadre d’une stratégie nationale de lutte contre l’immigration illégale, soutenue par l’Union européenne.

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