Mauritanie : plus de 4 milliards pour assurer l’approvisionnement du marché pendant le mois du Ramadan
Le gouvernement mauritanien a décidé de mobiliser 4,951 milliards d’ouguiyas pour assurer l’approvisionnement des marchés pendant le mois du Ramadan.
Selon le ministre des pêches et de l’économie maritime, Dy O. Zeine, ministre du commerce par intérim, l’opération Ramadan prévoit l’approvisionnement des boutiques Emel en produits de première nécessité consommés lors de ce mois pour une enveloppe de près de 2 milliards d’ouguiyas, soit une augmentation de 100 millions d’ouguiyas.
Autres mesures annoncées par le ministre un appui direct prévu pour 500.000 citoyens, 3200 points de l’opération Iftar (rupture du jeûne) gratuitement dans les zones vulnérables répartis entre les Mahadras et les mosquées.
Le gouvernement a également mobilisé 830 millions pour le programme « TEKAVOUL » en plus de la distribution de 200 tonnes de poissons gratuitement aux citoyens et son élargissement à 54 moughatas au lieu de 34 initialement.
Le ministre a ajouté que l’opération Ramadan cette année connaîtra de nouvelles améliorations grâce à la participation de 5 autres départements, Taazour, le CSA en plus des ministères de la pêche, des affaires islamiques et le commerce.
L’opération concernera 5 composantes afin d’alléger la pression sur certaines institutions publiques dans ce domaine et permettre aux citoyens nécessiteux d’en profiter mieux de manière transparente.
Ould Zeine estime que l’opération cette année sera la première du genre dans le pays grâce à l’assouplissement pour les citoyens de l’accès à cette aide de 5 sources différentes.
Evoquant la question des prix, le ministre a dit que le gouvernement œuvrera à les accompagner et à faire appliquer les lois dissuasives dans ce domaine.
Il a appelé les populations à prendre leurs responsabilités dans ce domaine en informant les autorités d’éventuels disfonctionnements.
Le coût de l’opération Ramadan l’année dernière avait été d’un milliard deux cent vingt-huit millions d’ouguiya (1,228 milliard) supportée à 68% par l’état.
