La présidence nigériane a annoncé que les services de sécurité du pays a porté sur une liste les noms de 50 hautes personnalités du pays désormais empêchées de voyager, en attendant la fin de l’enquête les concernant à propos de corruption présumée.
Selon le communiqué de la présidence nigériane l’agence chargée de la lutte contre la corruption examine des transferts pour ces personnes pour s’assurer qu’il n’ ya pas eu détournement de deniers publics.
La présidence n’a pas donné de noms mais il semblerait que des personnes de l’opposition soient concernées par cette mesure.
Le président Muhamed Bouhari a obtenu le feu vert cette semaine pour mettre en pratique cette mesure, après que l’opposition ait échoué à l’en empêcher par voie de justice.
Bouhari qui avait mené sa campagne électorale sur sa volonté de combattre la corruption, a accusé le régime de son prédécesseur d’avoir dilapidé des deniers publics à très grande échelle.
Plusieurs personnalités de l’opposition sont poursuivies pour corruption mais peu d’entre elles ont été condamnées.
Le président Bouhari envisage de se présenter pour un deuxième mandat présidentiel en 2019, mais risque de faire face à une rude opposition notamment de la part de l’ancien vice président Atig Aboubacar, candidat du parti du peuple démocratique, un parti d’opposition, en plus d’une autre dizaine de candidats qui veulent bien l’évincer du pouvoir à travers les urnes.