
Le président sénégalais Macky Sall a déclaré lundi soir qu’il n’envisage pas de briguer un troisième mandat lors des prochaines élections prévues en février de l’année prochaine.
En faisant cette annonce, le président sénégalais met fin à une controverse née il y a quelques années à propos de son avenir politique et les accusations de ses opposants quant à sa volonté de rester au pouvoir.
Macky Sall préside aux destinées de son pays depuis qu’il a remporté les élections en 2012 face à Abdoullaye Wade qui s’était présenté pour un troisième mandat, férocement décrié par la classe politique sénégalaise.
Réélu pour un deuxième mandat en 2019, il avait modifié la constitution ramenant le mandat présidentiel de 7 à 5 ans seulement.
Une lecture de la constitution sénégalaise ouvrait la porte à Macky Sall pour se présenter aux élections de l’année prochaine, mais ses déclarations lundi soir ont mis fin aux interprétations des constitutionnalistes.
Sans être candidat, Macky Sall a cependant appelé ses soutiens à l’unité afin de remporter les prochaines élections et de mettre l’intérêt général et celui des forces qui lui sont alliées au-dessus de toute considération.
« La bataille que je voudrais mener avec fierté est de vous conduire vers la victoire afin de continuer à mettre en œuvre notre politique économique au service de notre peuple », soulignant que « la feuille de route qui fera du Sénégal un pays émergeant en 2035 est prêt. »
Depuis son arrivée au pouvoir, Macky Sall avait lancé le projet « le Sénégal émergeant », un projet qui a pour ambition de réaliser une renaissance économique au Sénégal à l’horizon 2035.
Le Sénégal est l’une des démocraties les plus anciennes en Afrique de l’ouest où l’alternance au pouvoir s’est toujours déroulée pacifiquement depuis l’indépendance du pays en 1960.