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Initiatives du 3ème mandat : l’opposition menace d’ester en justice

Le président de l’union des forces de progrès Mohamed O. Maouloud a déclaré lundi que l’opposition mauritanienne va ester en justice contre ceux qui sont à l’origine de l’initiative demandant un troisième pour le président Mohamed O. Abdel Aziz, ajoutant qu’ils se dresseront face à toute tentative de toucher à la constitution ou perturber la stabilité du pays.

Le président de l’UFP, lors d’un point de presse organisé par l’opposition, a dit que ces initiatives sont intervenues suite à des hautes orientations demandant un 3ème mandat.

Mohamed O. Maouloud a ajouté qu’ils ont été surpris de cette initiative alors qu’ils étaient en train de se préparer pour les prochaines élections présidentielles.

Il a mis en garde contre toute atteinte à la constitution, un fait qui avait balayé la sécurité de certains pays voisins, demandant de tirer les leçons de ce qui s’était passé au Burkina Faso, à l’origine d’un coup d’état et une instabilité.

Le président de l’UFP a dit que cette initiative est de nature à appeler à un coup d’état contre le pouvoir en place, alors que la loi mauritanienne incrimine celui-ci, avant d’appeler le président à recourir à l’article 24 qui l’engage à protéger la constitution.

L’opposition engage la responsabilité du président Mohamed O. Abdel Aziz quant aux conséquences désastreuses qui ont affecté la stabilité de certains pays et provoqué des graves crises du fait de l’attachement de leurs dirigeants au pouvoir.

Elle a appelé dans son communiqué « à mettre fin à ces mascarades » qui représentent un dérapage dangereux pour le pays aux conséquences graves et consacrant la division, le régionalisme, le tribalisme et les particularités destructrices.

La semaine dernière, une initiative organisée au nom des cadres du Trarza a été organisée appelant le président Mohamed O. Abdel Aziz à rester au pouvoir.

D’autres initiatives similaires ont également été annoncées, des initiatives à l’origine de grandes controverses qui les considèrent une atteinte à la constitution qui limite les mandats du président à deux mandats seulement.

Le président mauritanien avait annoncé à plusieurs reprises qu’il respecterait la constitution et qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

 

 

 

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