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L’Afrique a besoin annuellement de 20 milliards de dollars pour faire face au déficit en eau

Deuxième jour ce mardi à Dakar, la capitale sénégalaise, des travaux du 9ème forum mondial sur l’eau, qui se penche sur les dangers de la rareté de l’eau dans le monde et particulièrement en Afrique.

En effet, les rapports du conseil mondial de l’eau, estiment que le continent africain a besoin annuellement de 20 milliards de dollars à l’horizon 2030 pour faire face à la crise de l’eau qui se dessine.

Les discussions à Dakar, qui coïncident avec la journée mondiale de l’eau, commémorée le 22 mars de chaque année, sont axées sur des principaux axes dont notamment la consolidation des réformes politiques et institutionnelles, l’augmentation des investissements publics et privés dans le domaine de l’eau, en plus du renforcement de la participation populaire.

Les rapports du conseil mondial de l’eau évaluent à 20 milliards les besoins annuels du continent africain, à l’horizon 2030, pour résoudre son déficit en eau, alors que les pays africains n’affectent que 0,5% de leurs PIB au secteur de l’eau, un taux minime.

Sur un autre plan des études internationales affirment que le défi dans le domaine de l’eau s’accentue en Afrique où la rareté de l’eau et sa qualité sont à l’origine de 80% des maladies en plus de l’augmentation des dangers des sécheresses répétées et les inondations, face à la diminution des eaux souterraines indispensables pour les besoins des populations pour boire et cultiver.

Pour cela le forum de Dakar se penche sur la problématique de la disponibilité de l’eau nécessaire à l’agriculture, considérant que le déficit dans ce domaine constitue un véritable défi, comparé aux besoins des personnes, qui n’ont besoin, individuellement et quotidiennement que de deux litres d’eau, alors que ses besoins alimentaires par jour nécessitent près de 3000 litres.

Dans sa lettre adressée au forum de Dakar, le secrétaire général des nations unies, Antonio Guterres a affirmé que les besoins de l’humanité en eau s’accroissent eu égard à la pression exercée sur les ressources en eau en raison de la surconsommation, de la pollution et du changement climatique.

Le secrétaire général de l’ONU a estimé que l’eau pouvait être à la fois source de conflits mais aussi de coopération notant qu’ « il est impératif que nous travaillions ensemble pour assurer une meilleure gestion de toutes les sources d’eau, y compris les réserves mondiales des eaux souterraines ».

Les récentes estimations des nations unies révèlent qu’en 2020 un milliard de personnes n’ont pas pu avoir accès à l’eau potable dans leurs domiciles et 771 millions d’autres ont été contraintes de se déplacer pendant 30 minutes pour avoir de l’eau potable, alors que plus de 100 millions de personnes sont condamnées à boire une eau souillée ou e très mauvaise qualité.

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