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Mali : formation d’un gouvernement restreint chargé de négocier la mise en place d’un gouvernement d’union nationale

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a décidé lundi la formation d’un gouvernement restreint de 6 membres dirigé par le premier ministre Bobo Cissé, chargé de négocier la formation d’un gouvernement d’union nationale, conformément à la proposition faite par la CEDEAO.   

Cette annonce a été faite par la secrétaire générale de la présidence malienne lundi soir, lors du journal télévisé de la télévision malienne.

Ce gouvernement est constitué des 6 ministres de souveraineté : la défense, la justice, la sécurité, l’administration territoriale, les affaires étrangères et l’économie et les finances.

Sur proposition du premier ministre, reconduit après la démission du gouvernement, le président IBK a nommé le général Ibrahim Dahirou Dembélé au poste de ministre de la défense, un général qui bénéficie d’une grande estime au sein de l’armée malienne.

Le portefeuille de l’administration territoriale ne change pas de titulaire, il reste aux mains d’Aboubacar Alpha Ba, alors que le ministère de la sécurité et de la protection civile échoit au général Bemba Moussa Keita précédemment chargé de la réforme du secteur de la sécurité.

L’avocat et homme politique Kassoum Tabou a été nommé ministre de la justice et des droits de l’homme et le titulaire du portefeuille des affaires étrangères dans le gouvernement démissionnaire, Tibilé Dramé, reste en place.

Le banquier en retraite, Abdallahi Daffy, proche du chérif de Nioro, dont l’un des principaux disciples n’est autre que le chef de la contestation l’Imam Mahmoud Dicko, a été promu ministre de l’économie et des finances.

Les dirigeants de la CEDEAO qui ont tenu lundi une conférence consacrée à la crise malienne, ont présenté une feuille de route qui prévoit la nomination d’une nouvelle cour constitutionnelle afin de résoudre la question des divergences nées des dernières élections législatives et la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Un plan de sortie de crise salué par la majorité mais rejeté par l’opposition qui refuse toute proposition qui ne prévoit pas la démission du président Ibrahim Boubacar Keita.

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