Un atelier de formation pour 8 120 enseignants sur les leçons modulaires
Le ministère de l’éducation nationale et de la réforme du système éducatif a organisé un atelier de formation de 8120 enseignants de français du primaire et du secondaire sur les cours modulaires.
L’atelier, qui s’est ouvert lundi à Nouakchott, durera sept jours, au cours desquels les enseignants recevront « des exposés sur les fondements théoriques de la méthode modulaire, accompagnés d’explications et de travaux pratiques sur les documents et supports utilisés dans le processus pédagogique ».
Selon le site du ministère de l’éducation et de la réforme de l’enseignement, les cours modulaires sont « une méthode qui accélère l’acquisition de la lecture et de l’écriture pour les enfants des deux premières années de l’enseignement primaire ».
Selon une évaluation du Comité national d’évaluation, « ceux qui ont étudié avec la méthode des leçons modulaires obtiennent de meilleurs résultats et sont plus compétents que leurs homologues qui ont étudié avec d’autres approches », d’après la même source.
« Cette formation est d’une grande importance car elle concerne les cours modulaires en tant qu’approche qui encourage les enseignants et les apprenants à comprendre et à corriger les déséquilibres de l’éducation », a déclaré Yahya Ould Bowba Ould Taleb, secrétaire général du ministère de l’éducation, de l’enseignement et de la réforme du système, dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture de l’atelier.
« L’expérience de cette approche a commencé avec la mise en place de l’école républicaine au cours de l’année scolaire 2022-2023, puis est entrée dans la phase de généralisation au début de cette année scolaire en première année pour les langues et les mathématiques et en deuxième année pour la langue française », a ajouté Ould Taleb.
Il y a trois ans, le ministère a élaboré « un programme visant à développer les pratiques pédagogiques des enseignants et à élever les capacités des élèves des première, deuxième et troisième années de l’enseignement primaire, en vue d’améliorer les compétences de lecture, d’écriture et d’expression en arabe et en français, ainsi que les mathématiques », a indiqué le secrétaire général.
