ActualitéSahel

Guterres demande un retour rapide à un régime civil au Mali

Le secrétaire général des nations unies Antonio Guterres, dans un rapport adressé au conseil de sécurité, a appelé le conseil militaire au pouvoir au Mali à accélérer le processus d’un retour à un régime civil dans le pays à l’issue d’élections dès le début de 2024 tel qu’il avait promis.

Guterres s’est inquiété à propos de la poursuite de la violence et ses conséquences sur les populations civiles et l’impasse où se trouve désormais l’accord de paix signé entre Bamako et les groupes armés du nord.

Dans son rapport trimestriel annuel le secrétaire général des nations unies a dit que le progrès enregistré dans le processus d’un retour à un régime constitutionnel au Mali, comme par exemple l’élaboration d’un projet de constitution et la création d’une autorité pour la gestion des élections, des mesures à elles seules insuffisantes, « car dit-il l’application de certaines activités politiques ne suit pas ».

A moins d’un an de la fin de la période de transition décidée, a encore ajouté Guterres, les autorités maliennes se doivent de déployer tout ce qui est à leur pouvoir pour accélérer cette opération et instaurer un régime constitutionnel pendant la période restante.

Pour rappel le conseil militaire de transition avait reporté sine die le referendum sur la constitution.

Guterres a exprimé son inquiétude à propos de « l’impasse ou la paralysie constante » quant à l’application de ce qu’on appelle l’accord d’Alger conclu en 2015.

L’application de cet accord conclu entre l’état malien et les groupes armés du nord est considéré comme indispensable pour la stabilité du pays, alors que les groupes touaregs sont en désaccord avec le conseil militaire.

Dans son rapport, le secrétaire général des nations unies évoque « un climat de méfiance », ajoutant qu’il est nécessaire que toutes les parties transcendent rapidement l’impasse actuelle, eu égard aux conditions sécuritaires qui prévalent, notamment dans le nord-est du Mali, où les groupes terroristes s’attaquent sans relâche aux populations civiles.

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page