Le chef de la mission des nations unies au Mali, El Ghassem Wane, a déclaré que la mission a besoin de l’appui et de la coopération des autorités militaires maliennes pour achever sa mission, quelques jours après la prolongation de celle-ci.
Wane a ajouté, lors d’une conférence de presse jeudi à Bamako, que le travail de la mission ne peut être menée comme elle se doit qu’avec l’appui des autorités maliennes et leur coopération, appelant à un dialogue organisé pour transcender la mésentente.
Le 29 juin dernier, la mission des nations unies, présente au Mali depuis 2013 a été prolongée avec près de 13.000 soldats, amis avec une forte opposition des autorités quant à la liberté des soldats onusiens de mener des enquêtes dans le domaine des droits de l’homme.
L’ambassadeur malien auprès des nations unies a réaffirmé que Bamako n’envisage pas d’appliquer les clauses relatives à la liberté de mouvement des soldats de l’ONU pour effectuer des enquêtes sans l’accord préalable des autorités maliennes.
Le Mali avait refusé à la mission onusienne d’effectuer des enquêtes ou se déplacer en toute liberté sans un accord préalable des autorités maliennes, tout comme il avait refusé à la France, qui a retirés ses soldats du pays, de sécuriser le mouvement des forces onusiennes.
Selon les chiffres de la mission des nations unies 174 soldats de ses soldats ont été tués et 420 autres blessés depuis août 2013, parmi les 12.200 soldats de la mission, venus de différents pays et déployé au Mali.
