Le Burkina Faso a annoncé lundi la fin de la mission militaire française dans le pays, trois semaines après que le gouvernement de transition ait mis fin aux accords de défense avec la France avec laquelle les relations se sont sérieusement détériorées ces derniers mois.
Dans un communiqué qu’il a publié, l’état-major de l’armée burkinabé a déclaré qu’une cérémonie avait été organisée entre le chef d’état-major de l’armée du Burkina et le commandant de la force française, consacrant la fin de la présence de la force française « Sabre » qui compte 400 soldats dans ce pays africain, sans préciser le nombre de militaires qui resteront de cette force.
Une source sécuritaire burkinabé a affirmé qu’une grande partie de la force française a déjà quitté le pays sans préciser la date définitive du départ effectif du dernier soldat français, quand bien même une source française a affirmé que des soldats français sont encore présents au Burkina.
Dans une lettre datée du 18 janvier dernier le gouvernement burkinabé avait dénoncé l’accord relatif à la situation des militaires français au Burkina Faso et leur a donné un délai d’un mois pour quitter le pays.
Le porte-parole du gouvernement burkinabé Jean Emmanuel Ouédraogo a dit que son pays rejetait l’accord qui permet aux soldats français d’être présents sur le sol du pays mais que cela ne concernait pas les relations diplomatiques entre les deux pays.
La présence au Burkina de soldats français, ancienne puissance colonisatrice, avait créé ces derniers mois une grande controverse au sein de la populatio
