Sommet européen : divergences aigues à propos de la migration
Les dirigeants de l’union européenne se retrouvent ce jeudi et demain vendredi à Bruxelles pour tenter de dépasser leurs divergences aigues à propos de l’immigration et l’avenir de la zone euro.
« Le sommet des sommets » comme l’avait qualifié un responsable européen, intervient après deux semaines de frictions à propos de bateaux affrétés par des ONGS et transportant des migrants recueillis dans la méditerranée, que le gouvernement populiste italien a refusé de recevoir dans les ports du pays.
Le président du parlement européen a mis en garde à propos d’un article publié par « the Gardian » qualifiant ce sommet de « sommet décisif » ajoutant que l’absence d’un accord sur la gestion de la crise migratoire pourrait porter un coup fatal au projet européen.
Il a appelé à parvenir à un accord sur la reforme du système migratoire européen.
Il était attendu de ce sommet en particulier une solution à cet épineux problème en instance depuis deux ans.
Seulement il a fallu renoncer à cet objectif face aux grandes divergences sur la reforme de la solution de Dublin, qui engage le premier pays européen d’entrée à traiter les dossiers des migrants.
Le commissariat européen propose une sortie de crise par étapes lors des crises qui prévoit la répartition des migrants sur l’ensemble des pays de l’union.
Seulement des pays comme la Hongrie et la Pologne appuyés par l’Autriche, s’opposent catégoriquement à ce plan, dont l’Italie est le principal soutien.
Une nouvelle proposition sera faite lors de ce sommet, celle de créer hors de l’Europe des plateformes pour l’arrivée des migrants, ce qui serait de nature à mettre fin au modèle économique des passeurs.
Le débarquement des migrants hors de l’Europe évitera aux européens des conflits diplomatiques à propos de l’accueil des bateaux transportant des migrants.
Seulement les contours de ce projet restent flous de même qu’il pose différentes interrogations quant à son respect des dispositions du droit international.
