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Le président de l’UFP dans un entretien avec Sahara 24 : – les excuses formulées par Biram sont courageuses – la charte républicaine n’a pas eu ce qu’elle mérite

Le président du parti mauritanien Union des Forces de Progrès, Mohamed Ould Mouloud, a déclaré que les excuses de Biram formulées à son endroit constituent une « démarche courageuse » qui mérite une visite appréciative de leur part, estimant que ce rapprochement peut contribuer à créer un climat d’entente au sein de l’opposition, de communication et de concertation sur les questions nationales.

Les propos d’Ould Mouloud ont été tenus lors d’une interview accordée à Sahara 24 dans la nuit de jeudi à vendredi, dans laquelle il a expliqué que le discours du Premier ministre devant le Parlement n’a pas donné le statut nécessaire à la Charte républicaine, rappelant que celle-ci a été signée par le gouvernement au nom du Président de la République, constituant ainsi un engagement du gouvernement en place craignant que celui-ci ne le remette en cause.

« La question de la corruption devrait être abordée dans le cadre d’une consultation nationale », a-t-il déclaré, ajoutant que l’État mauritanien est structurellement fondé sur la corruption, le clientélisme et l’utilisation des moyens de l’État pour obtenir des loyautés, et que c’est ce qui a forcé les employés et fonctionnaires de l’État à s’affilier au parti au pouvoir.

Ould Mouloud a également évoqué la nécessité d’une               « réconciliation urgente du régime en place avec les partisans du changement pour relever les défis qui menacent le peuple mauritanien », notamment « les pratiques racistes qui menacent l’unité nationale et la paix civile », soulignant que « la profusion de la drogue et la corruption au sein de l’État menacent l’entité de celui-ci et la sécurité de la population ».

Il a appelé à changer le système politique et électoral et à ouvrir la porte à une alternance pacifique du pouvoir, ajoutant dans le même contexte que le premier point de la Charte républicaine mettait l’accent sur la nécessité d’un dialogue urgent pour revoir le système électoral, mais que cela n’a pas eu lieu.

A propos des retraits de sa formation politique, ould Maouloud A minimisé ceux-ci affirmant qu’ils n’ont pas affecté leurs bases populaires.

Il a expliqué que le dialogue annoncé par le président au début de son second mandat, pour qu’il ne soit pas vain, doit avoir pour base les résultats de la consultation et de la charte estimant que la position de l’opposition à propos du dialogue a manqué de vision et de sagesse.

 

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