Le dialogue national sénégalais a débuté mardi avec la participation de représentants du gouvernement, de la société civile, du monde universitaire et des organismes religieux, malgré le boycott des principaux partis d’opposition, menés par le parti de l’ancien président Macky Sall.
Pendant une semaine, les participants discuteront des moyens d’améliorer l’organisation des élections, y compris des propositions visant à inclure automatiquement tous les citoyens de plus de 18 ans dans le registre électoral, à adopter un bulletin de vote unique, à permettre aux détenus de voter, à réduire le nombre de partis politiques et à promouvoir la transparence de leur financement.
Il s’agit de « questions charnières » pour l’avenir de la vie politique du pays, a déclaré Mondier Cissé, directeur de l’organisation non gouvernementale 3D, déplorant le boycott du parti de Macky Sall et des militants qui lui sont proches, appelant tous les Sénégalais à participer activement au dialogue, dont les «résultats pourraient entraîner des changements fondamentaux dans le système électoral sénégalais », a ajouté Cissé.
Trente-cinq organisations de la société civile ont soumis un document commun de propositions de réformes pour cette session, consacrée au dossier politique, alors que la précédente session, en 2024, portait sur la réforme du système judiciaire.
