La BID augmente le volume de ses investissements dans 22 pays dont la Mauritanie

La banque islamique de développement (BID) a décidé d’augmenter de 1,44 milliards de dollars ses financements à 37 projets dans 22 pays membres de l’institution.
Des financements qui ont bénéficié à des millions de familles dans le domaine de la santé grâce à l’acquisition de 438 millions de doses de vaccins.
La décision de la banque est intervenue, lors d’une table ronde organisée par le Fonds pour la vie et les moyens de subsistance de la Banque, en coopération avec le ministère égyptien du Développement local, en marge de la réunion annuelle du Groupe de la Banque islamique de développement, qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh en Egypte.
Le fonds a ajouté qu’il a consacré 681 millions de dollars pour les soins de santé, 557 millions de dollars pour l’agriculture et 204 millions de dollars pour les infrastructures de base.
Au cours de la réunion d’ouverture, le directeur général des programmes nationaux à la banque Eness El Assimy a évoqué l’importance des plateformes de coopération multilatérales pour le développement et leur rôle dans le renforcement de la résilience des pays bénéficiaires face aux les urgences et leur impact économique dans l’avenir.
Il a insisté sur l’importance de l’exécution des modèles de coopération pratique pour appuyer la croissance et le développement durable dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des infrastructures de base et le rôle de cette coopération dans la réalisation des objectifs de développement humain dans le cadre des objectifs du développement durable.
Intervenant à cette occasion le ministre égyptien du développement local, Mahmoud Charaoui a dit que les pays islamiques, à l’instar des autres pays du monde, ont souffert sur différents fronts à cause du coronavirus et ses impacts, avant d’ajouter qu’il est réconfortant aujourd’hui de voir réunis à Charm el-Cheikh les représentants des organisations pionnières de développement et les décideurs politiques pour discuter les opportunités d’investissement dans le capital humain.
Il a ajouté que malgré les perturbations mondiales, la poursuite de l’effort sur le développement des systèmes essentiels et la sécurisation des moyens de subsistance pour les plus vulnérables reste essentiel pour atténuer les menaces à venir.
En intégrant des modèles d’investissement innovants, a encore dit le ministre égyptien, qui améliorent les plateformes de soins de santé et l’autonomisation économique, les pays pourront se remettre de la pandémie et jeter les bases d’une croissance plus équitable, durable et forte.
Intervenant pour sa part le directeur du fonds, Dr Welid Addass a dit que cette réunion s’est tenue « en cohérence avec le thème de la réunion annuelle – après la reprise de la pandémie : résilience et durabilité – dans le but d’informer les participants sur les expériences du fonds et les enrichir grâce aux contributions des participants à cette session.
Les projets du fonds se répartissent entre ces pays : Maroc, Mauritanie, Tadjikistan, Pakistan, Ouganda, Burkina Faso, Djibouti, Tchad, Mali, Cameroun, Niger, Sierra Leone, Gambie, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Bangladesh, Sénégal, Togo, Nigeria, et Indonésie.
Mais le fonds envisage d’étendre ses activités à l’Afghanistan, le Soudan, la Somalie, le Mozambique, le Yémen, l’Ouzbékistan, les Comores, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la Palestine et le Kirghizstan.