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Les avocats d’Aziz : « la décision d’empêcher notre client de voyager est illégale »

Le collectif pour la défense de l’ancien président mauritanien Mohamed O. Abdel Aziz a déclaré que la décision d’empêcher son client de voyager « est illégale » pour n’avoir pas reçu à ce jour une quelconque convocation, ajoutant que même s’il l’a reçu, cela ne doit pas l’empêcher de voyager ni confisquer son passeport.

Pour le collectif de défense de l’ancien président cette mesure n’est autre chose qu’un « ciblage politique ».

Ce communiqué du collectif des avocats de l’ancien président intervient en réponse au communiqué publié par la direction pour la lutte contre les crimes économiques et financiers à propos de la décision d’empêcher ould Abdel Aziz de voyager et la confiscation de son passeport, à la demande dit-elle de la justice.

Le collectif des avocats de l’ancien président estime que la convocation ne l’empêche pas de voyager mais que son absence à la convocation provoque un mandat d’arrêt délivré contre lui, ce qui est expressément prévu à l’article 253 du code de procédure pénale. ”

Les avocats rappellent que leur client avait été empêché il y a deux jours de se rendre au Trarza sur aucune base légale et que personne n’a prétendu à ce moment que cela était dû à une convocation du tribunal, ce qui indique que l’affaire n’est rien d’autre qu’un ciblage politique dans le but de régler des comptes politiques avec un adversaire politique ».

Le collectif de défense a estimé que « le ministère public a éludé la question et laissé la police judiciaire agir en dehors de la loi », soulignant qu’il a violé ce qu’il a décrit comme « les droits et libertés les plus élémentaires, garantis par la constitution, et stipulés par les lois procédurales nationales, et les accords internationaux, et c’est ce qui se fait habituellement dans les dossiers politiques.

Pour les avocats de l’ancien président la violation continue des lois et des droits de leur client et sa liberté dans cette étape précédant son jugement ne présage pas d’un procès juste d’autant qu’il est apparu pour tous que ce dossier est un dossier politique géré dans les dédales de la sécurité et non pas dans ceux de la justice.

 

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